En ce moment

Réouverture du musée !

Le musée vous accueille à nouveau depuis le vendredi 16 mai pour une redécouverte du musée entièrement rénové.

Après un an et demi de travaux, la halle de l’Hôtel des Fermes du Roy vous accueille à nouveau. 

Un an et demi pour retirer soigneusement les collections présentées dans l’ancien parcours, les photographier et les mettre en réserve. Retirer la majorité des vitrines, anciennes et inadaptées aux nouvelles collections. Il a fallu plusieurs semaines pour préparer la halle au nouveau parcours sans en modifier sa structure. Nettoyer les pierres sans les abîmer, calfeutrer les endroits fragilisés, préparer les réseaux électriques pour répondre aux nouveaux besoins.

Mettre en place le mobilier muséographique, blanc et conçu sur mesure, puis l’habiller des textes et des visuels qui valorisent l’histoire de la douane qui y est racontée. Enfin, installer tous les dispositifs numériques inexistant, pour rendre la visite plus dynamique.

Faire un musée c’est toute une histoire, nous espérons qu’elle vous plaira.

Dossier de presse à télécharger

Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 18h

Sauve qui peau

Du CE1 à la 5e : empruntez gratuitement notre valise pédagogique sur le trafic d’espèces protégées

La valise « Sauve qui peau » présente l’une des missions actuelles de la douane : la lutte contre le trafic d’espèces animales et végétales protégées par la CITES.
Cette convention internationale de 1973 vise à réguler le commerce des espèces en voie d’extinction, notamment du fait du braconnage.

La valise contient des supports pédagogiques pour aider l’enseignant à animer la séance et tout le matériel nécessaire à un jeu de plateau.

Télécharger le dépliant de la valise

Informations pratiques
Prêt gratuit de 2 semaines, pour une exploitation en classe.
L’enseignant se procure et restitue la valise au musée.
Réservation au 09 702 75 749.

Atelier pédagogique au sein de votre établissement
Pour les établissements scolaires de la CUB, la médiatrice du musée peut venir animer une séance en classe, accompagnée d’un douanier.
Tarifs dégressifs selon le nombre de classes se succédant sur la même journée :
1 classe : 40 € • 2 classes : 70 € • 3 classes : 100 €
Durée d’une séance : 1h30 

L’Œuf d’Aepyornis Maximus

Vieux de plusieurs siècles, cet œuf fossilisé mesure 70 cm de diamètre et 33 cm de hauteur, l’équivalent d’un ballon de rugby. Il a été pondu par un oiseau géant qui vivait uniquement sur l’île de Madagascar et qui a aujourd’hui disparu : l’Aepyornis maximus. Les œufs fossilisés d’Aepyornis sont considérés à Madagascar comme des trésors nationaux, un statut particulier de biens culturels qui interdit leur exportation. Ils sont à ce titre protégés par la Convention internationale de l’Unesco contre le trafic illicite de biens culturels (1970).

C’est pourtant au port du Havre que notre œuf fut découvert par les services des douanes, le 14 juillet 1999, dans un conteneur maritime en provenance de Madagascar. En tout, 375 œufs fossilisés étaient dissimulés au milieu de 217 colis de marchandises.
Suite à cette saisie, 315 œufs ont été restitués à Madagascar. En remerciement à la douane, le gouvernement malgache a fait don d’un spécimen au Musée national des douanes. Cet œuf est depuis devenu l’une des nombreuses curiosités du parcours permanent.

Pour en savoir plus, consulter l’article complet en ligne.

Cabane des douaniers, Claude Monet

Ce tableau a été acheté en 1985 par le ministère des Finances, lors d’une vente aux enchères organisée à Tokyo, pour être exposé au tout nouveau Musée national des douanes. Avec cette acquisition de son ministère de tutelle, le musée, ouvert en 1984, s’enrichissait d’une œuvre à même d’attirer de nombreux visiteurs.

L’intérêt de ce tableau est en effet multiple, tant en ce qui concerne l’histoire de l’art que celle de la douane. Outre son très célèbre auteur, cette toile évoque la dure vie des douaniers affectés à la surveillance des côtes, à travers la cabane qu’elle représente.

Au XIXᵉ siècle, des cabanes et des postes de douanes sont construits le long du littoral pour en assurer la surveillance. Comme les sentiers des douaniers (aujourd’hui réhabilités en chemins de randonnée), ces cabanes ont participé à la vie quotidienne des brigades, qu’elles aient servi de logement (pour les points fixes), ou d’abris provisoires (pour la surveillance itinérante).

Abandonnés par l’administration, les cabanes et sentiers de douaniers, situés dans des paysages pittoresques ou grandioses, sont devenu un motif privilégié pour de nombreux peintres.

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La balance de l’Hôtel des Fermes

Cette balance est l’objet le plus imposant des collections, avec ses quatre mètres de haut. Elle a été fabriquée sur commande du Fermier général de Bordeaux pour servir au pesage des marchandises à soumettre aux traites, c’est-à-dire aux droits de douane.

Ses éléments démontés ont été retrouvés dans les années 1970 dans la halle de l’ancien Hôtel des Fermes de Bordeaux, qui accueille depuis 1984 le musée. Le châssis en bois de chêne et le fléau, tous deux complets, étaient alignés sur le sol. Le fléau en acier forgé, de deux mètres d’envergure, est gravé de sa date de fabrication, 1783, et des initiales de son fabriquant : “A. F.” pour Antoine Fournel.

Afin de pouvoir exposer la balance dans le musée, il a fallu la remonter et la compléter. Il manquait en effet les plateaux. Des recherches documentaires ont permis de supposer qu’ils devaient être en bois, attachés au fléau par des cordes. Des reconstitutions modernes de ces éléments ont donc été commandées pour permettre à la balance de trôner à nouveau dans la halle qu’elle n’a jamais quittée.

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