En ce moment

Aux frontières de la Garonne

Pour la première édition de « Traverse », le musée devient un sémaphore.

Il s’inscrit dans une programmation d’ampleur métropolitaine.

Quoi de plus naturel pour le musée situé sur une place dont l’histoire est intégralement liée à celle du port de Bordeaux, que de participer à cet évènement inédit. Il se déploie sur les rives et les eaux de la Garonne et offre une programmation foisonnante.

Pour le MND, deux rendez-vous : dans la halle et à quai.

Des quais au musée

Depuis 40 ans, l’ancienne halle de l’Hôtel des Fermes du Roy abrite un musée d’Histoire. Celle de la Ferme Générale devenue administration des douanes, mais aussi celle des liens que cette institution tisse avec le commerce et son contrôle. Un port, c’est une frontière. Au XVIIIe siècle, les marchandises étaient débarquées sur les berges de la Garonne, juste devant l’entrée de l’Hôtel des Fermes, afin d’y être contrôlées puis taxées. Ceci afin de garantir une entrée réglementée sur le territoire et de permettre leur commerce.

La Garonne jouait alors un rôle essentiel, celui de mener les marchandises étrangères dans un lieu où elles n’étaient pas produites, afin d’alimenter les marchés intérieurs. Des produits exotiques transitaient notamment par la halle. La découverte de cette histoire sera accessible dès l’entrée du musée grâce à la maquette du bâtiment, nouvellement mise en scène dans la muséographie proposée. Pour les visiteurs moins pressés, des visites guidées seront proposées. Départ pour une visite aux frontières de la Garonne.

La douane à quai

Au cœur de la programmation de « Traverse », une grande parade nautique rassemblera plus de 250 embarcations. Parmi les bateaux traditionnels, les voiliers et bateaux, les pirogues et les avirons, une vedette garde-côte des douanes. Nommée la DF 32 Seudre, elle fera escale le temps du week-end et il sera possible de monter à bord le samedi pour de courtes visites accompagnées de membres de l’équipage. Le dimanche, elle participera à la parade avant de repartir vers son port d’attache.

La présence de cette vedette est exceptionnelle. Elle permettra d’expliquer la façon dont la douane lutte contre les trafics illicites par mer et veille sur la sécurité de plus de 5 000 km de frontières maritimes en métropole et outre-mer. Présente dans tous les espaces grâce à son continuum mer/air/terre, la Douane s’appuie en effet sur sa composante aéromaritime rassemblée au sein de sa direction nationale garde-côtes des douanes pour assurer ses missions de lutte contre les trafics illicites et de protection de la frontière en mer. Lutte contre le narcotrafic, sauvegarde de la vie humaine, police de navigation, contrôle des pêches, environnement marin, ses compétences et son action près des côtes mais aussi au large font de la douane garde-côtes un partenaire majeur de l’Action de l’Etat en mer.

Le programme

Visites guidées du musée (45 minutes)

  • Vendredi 16 mai : 14h, 15h, 16h et 17h.
  • Samedi 17 mai : 10h, 11h, 14h, 15h et 16h.

Visites guidées de la vedette (20 minutes) au ponton d’honneur, quai Richelieu :

  • Samedi 17 mai : de 10h à 12h et de 14h à 17h

Toutes les visites sont accessibles gratuitement et sans réservation dans la limite des places disponibles.

Grande parade nautique : de 12h30 à 14h, départ du pont de Pierre.

Départ Ponton Yves Parlier, Quai des Queyries / Arrivée Ponton Attentes des Ecluses, Quai de Bacalan

Le programme, c’est ici : Traverse : l’événement fleuves | Bordeaux Métropole

Quais

Une nuit au musée

Musée national des douanes

Samedi 17 mai, c’est la Nuit des musées.

Le Musée ouvre ses portes pour cette nocturne incontournable.

En plein cœur de la place de la Bourse, dans un bâtiment exceptionnel du XVIIIe siècle, ce musée présente l’histoire de la douane. On le visite le jour, mais exceptionnellement de nuit, à l’occasion de la Nuit des musées.
En devenant plus dynamique, plus accessible et empreint de modernité, le parcours de visite permet de se glisser dans les pas des douaniers pour arpenter l’Histoire et le territoire.

L’architecture de la halle, valorisée par un nouvel éclairage, garantit à elle seule un attrait pour cette soirée unique.

La Nuit des musées a toujours été un rendez-vous incontournable de la programmation culturelle. C’est un moment de partage avec les publics auquel nous sommes ravis de vous convier à nouveau. Soyez parmi les premiers à découvrir une muséographie inédite.

La visite est libre mais toute l’équipe du musée vous accompagnera de 18h à minuit pour vous guider.
Pour le jeune public que nous affectionnons et qui nous a tant manqué, un livret-jeu sera disponible gratuitement (à partir de 7 ans).

Le musée est prêt, il ne manque que ses visiteurs : venez nombreux !

Réouverture du musée !

Rendez-vous le vendredi 16 mai à 10h pour une redécouverte du musée entièrement rénové.

Après un an et demi de travaux, la halle de l’Hôtel des Fermes du Roy vous accueille à nouveau. 

Un an et demi pour retirer soigneusement les collections présentées dans l’ancien parcours, les photographier et les mettre en réserve. Retirer la majorité des vitrines, anciennes et inadaptées aux nouvelles collections. Il a fallu plusieurs semaines pour préparer la halle au nouveau parcours sans en modifier sa structure. Nettoyer les pierres sans les abîmer, calfeutrer les endroits fragilisés, préparer les réseaux électriques pour répondre aux nouveaux besoins.

Mettre en place le mobilier muséographique, blanc et conçu sur mesure, puis l’habiller des textes et des visuels qui valorisent l’histoire de la douane qui y est racontée. Enfin, installer tous les dispositifs numériques inexistant, pour rendre la visite plus dynamique.

Faire un musée c’est toute une histoire, nous espérons qu’elle vous plaira.

Centre de Documentation Historique

Avril – Mai | Fermeture temporaire

En raison de la prochaine réouverture du musée, le centre de documentation ne sera pas accessible du 1er avril au 19 mai 2025 inclus. Toutes les demandes de recherche seront mises en attente. 

L’accueil des lecteurs sera à nouveau possible à partir du mardi 20 mai 2025. Nous vous invitons à prendre rendez-vous par courriel ou par téléphone.

Merci de votre patience et de votre compréhension.

Le musée rénové

Chaque mois, découvrez une thématique du nouveau parcours permanent | La lutte contre les trafics contemporains

Pendant des siècles, la contrebande s’est concentrée majoritairement sur des produits de consommation courante, mais durant le XXe siècle, l’explosion du commerce international a profondément modifié les trafics illégaux.

De nouveaux types de marchandises attirent les réseaux criminels, à commencer par les stupéfiants, devenus le premier marché illégal au monde. L’action de la douane dans la lutte contre le trafic de drogues est cruciale, pour protéger la santé de la population et empêcher le développement d’organisations criminelles. Administration de terrain, elle réalise environ 80 % des saisies effectuées sur le territoire national par l’ensemble des services répressifs de l’État.

Un nouveau trafic a également émergé avec le développement de la société de consommation et la délocalisation d’une partie de la production hors d’Europe : les contrefaçons. Véritable fléau commercial, menaçant à la fois l’économie, la santé et la sécurité des citoyens, la contrefaçon génère une économie parallèle, en lien avec la criminalité, qui représente un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour l’économie nationale.

Enfin, d’autres marchés existant depuis longtemps, comme le commerce d’animaux rares ou de biens culturels, ont connu un développement sans précédent, les hissant aux troisième et quatrième rangs des trafics illégaux.
Le commerce d’espèces animales et végétales sauvages génère ainsi plus de 25 milliards de dollars par an. Il est responsable de la mort de centaines de millions de spécimens. Le produit mondial des ventes de biens culturels est quant à lui passé de 2 à 150 milliards de dollars ces vingt dernières années. Dans ce marché de l’art mondialisé, les biens culturels sont devenus des produits financiers attractifs, y compris pour les réseaux criminels.

40 ans d’acquisition

Découvrez l’origine des pièces maîtresses des collections.

Le musée conserve aujourd’hui plus de 13 500 objets. Constituées au fil de quatre décennies par versements de services douaniers, dons et achats, cette collection illustre le passé et le présent de la douane. La politique d’acquisition se concentre sur des objets permettant d’expliquer les missions de la douane et le travail de ses agents. 

Nous vous proposons de découvrir ici l’histoire de quelques pièces remarquables.

Sauve qui peau

Du CE1 à la 5e : empruntez gratuitement notre valise pédagogique sur le trafic d’espèces protégées

La valise « Sauve qui peau » présente l’une des missions actuelles de la douane : la lutte contre le trafic d’espèces animales et végétales protégées par la CITES.
Cette convention internationale de 1973 vise à réguler le commerce des espèces en voie d’extinction, notamment du fait du braconnage.

La valise contient des supports pédagogiques pour aider l’enseignant à animer la séance et tout le matériel nécessaire à un jeu de plateau.

Télécharger le dépliant de la valise

Informations pratiques
Prêt gratuit de 2 semaines, pour une exploitation en classe.
L’enseignant se procure et restitue la valise au musée.
Réservation au 09 702 75 749.

Atelier pédagogique au sein de votre établissement
Pour les établissements scolaires de la CUB, la médiatrice du musée peut venir animer une séance en classe, accompagnée d’un douanier.
Tarifs dégressifs selon le nombre de classes se succédant sur la même journée :
1 classe : 40 € • 2 classes : 70 € • 3 classes : 100 €
Durée d’une séance : 1h30 

L’Œuf d’Aepyornis Maximus

Vieux de plusieurs siècles, cet œuf fossilisé mesure 70 cm de diamètre et 33 cm de hauteur, l’équivalent d’un ballon de rugby. Il a été pondu par un oiseau géant qui vivait uniquement sur l’île de Madagascar et qui a aujourd’hui disparu : l’Aepyornis maximus. Les œufs fossilisés d’Aepyornis sont considérés à Madagascar comme des trésors nationaux, un statut particulier de biens culturels qui interdit leur exportation. Ils sont à ce titre protégés par la Convention internationale de l’Unesco contre le trafic illicite de biens culturels (1970).

C’est pourtant au port du Havre que notre œuf fut découvert par les services des douanes, le 14 juillet 1999, dans un conteneur maritime en provenance de Madagascar. En tout, 375 œufs fossilisés étaient dissimulés au milieu de 217 colis de marchandises.
Suite à cette saisie, 315 œufs ont été restitués à Madagascar. En remerciement à la douane, le gouvernement malgache a fait don d’un spécimen au Musée national des douanes. Cet œuf est depuis devenu l’une des nombreuses curiosités du parcours permanent.

Pour en savoir plus, consulter l’article complet en ligne.

Cabane des douaniers, Claude Monet

Ce tableau a été acheté en 1985 par le ministère des Finances, lors d’une vente aux enchères organisée à Tokyo, pour être exposé au tout nouveau Musée national des douanes. Avec cette acquisition de son ministère de tutelle, le musée, ouvert en 1984, s’enrichissait d’une œuvre à même d’attirer de nombreux visiteurs.

L’intérêt de ce tableau est en effet multiple, tant en ce qui concerne l’histoire de l’art que celle de la douane. Outre son très célèbre auteur, cette toile évoque la dure vie des douaniers affectés à la surveillance des côtes, à travers la cabane qu’elle représente.

Au XIXᵉ siècle, des cabanes et des postes de douanes sont construits le long du littoral pour en assurer la surveillance. Comme les sentiers des douaniers (aujourd’hui réhabilités en chemins de randonnée), ces cabanes ont participé à la vie quotidienne des brigades, qu’elles aient servi de logement (pour les points fixes), ou d’abris provisoires (pour la surveillance itinérante).

Abandonnés par l’administration, les cabanes et sentiers de douaniers, situés dans des paysages pittoresques ou grandioses, sont devenu un motif privilégié pour de nombreux peintres.

Pour en savoir plus, consulter l’article complet en ligne.

La balance de l’Hôtel des Fermes

Cette balance est l’objet le plus imposant des collections, avec ses quatre mètres de haut. Elle a été fabriquée sur commande du Fermier général de Bordeaux pour servir au pesage des marchandises à soumettre aux traites, c’est-à-dire aux droits de douane.

Ses éléments démontés ont été retrouvés dans les années 1970 dans la halle de l’ancien Hôtel des Fermes de Bordeaux, qui accueille depuis 1984 le musée. Le châssis en bois de chêne et le fléau, tous deux complets, étaient alignés sur le sol. Le fléau en acier forgé, de deux mètres d’envergure, est gravé de sa date de fabrication, 1783, et des initiales de son fabriquant : “A. F.” pour Antoine Fournel.

Afin de pouvoir exposer la balance dans le musée, il a fallu la remonter et la compléter. Il manquait en effet les plateaux. Des recherches documentaires ont permis de supposer qu’ils devaient être en bois, attachés au fléau par des cordes. Des reconstitutions modernes de ces éléments ont donc été commandées pour permettre à la balance de trôner à nouveau dans la halle qu’elle n’a jamais quittée.

Pour en savoir plus, consulter l’article complet en ligne.