En ce moment

40 ans d’expositions

Depuis sa première exposition en 1983, le musée n’a cessé de proposer des accrochages temporaires.

Ces expositions régulières sont l’occasion d’approfondir des thèmes peu développés dans le parcours permanent ou d’ouvrir le musée à d’autres horizons.
Photographies, objets historiques, œuvres d’art ou saisies contemporaines sont autant de supports qui permettent une lecture inédite de sujets divers, de la contrebande historique aux missions d’une administration moderne.
La notion plus large de frontière a aussi permis au musée d’accueillir des artistes contemporains, pour un dialogue inédit entre leurs créations plastiques et les collections du musée. Car le MND se veut résolument un musée ouvert sur le monde et toujours curieux de nouveaux partenariats, comme en 2017 avec Médecins Sans Frontières.

La rénovation du musée a notamment pour enjeu de créer un espace dédié aux expositions temporaires. Il permettra de développer une programmation culturelle dynamique et de valoriser les collections sous des éclairages variés.

Les Gabriel – Avec Claude Monet, sur le sentier du douanier – Douane et Contrefaçons – Paul Mascart – Charles Desmoulins : artiste, savant et douanier – Les variations des frontières françaises de 1791 à 1959 – Douane et protection de la faune sauvage : animaux en péril – Jacques Boucher de Perthes – La douane de Bordeaux sous la révolution – La douane et la drogue – Hippolyte Bayard, Louis Ducos du Hauron : Pionniers méconnus de la photographie – Gabelle, Gabelous – Globe-trotter et Reporter : Jules Itier – Coups de tabac et temps de chiens : chiens fraudeurs, chiens douaniers – Immortels Fils de Douaniers : Henri de Régnier, Paul Valéry, G. Lenotre – Les douaniers et le sport – La Douane et la Mer – La vigne, le vin, la douane – Territoires du livre – Le livre, objet de contrebande – Cargo – Regards marins – Quand Bordeaux construisait des navires – L’odyssée du Belem (BD) – L’invitation au voyage -Images portuaires. Trésors photographiques de French Lines – Règlements [&] Intérieurs. 150 ans d’habitat douanier – Sur le chemin des douaniers. Promenades littorales – Images de la douane. Trésors photographiques du Musée des douanes – 25 ans, 25 années d’acquisitions – Nicolas Fussler : Postes de douanes – Embarcadère (Pierre Arnaud Lebonnois) – Images du 20e : Douane et modernité de 1950 à 1993 – La Cage de Fer : Marc Montméat au MND – Héroïsme et Faits divers. La douane à la Une – Lignes Helvètes – Bardenas Reales : Guillaume Amat – Henry de Monfreid : L’écume de l’aventure – Douanes en terres d’Asie et d’Afrique – Sortie de réserve ! – Penthières # terres d’imaginaire – 14-18, Douaniers dans la Grande Guerre – Beijing 798 impression – Avis à la population – Histoires d’ivoire – Les Revenants – Constellation du Tout-monde – Aimé Pommier douanier photographe – Itinéraire d’un carton sans frontières – BD / Douane – Autour du Douanier Rousseau

Le chef-d’œuvre du MND voyage

Jusqu’à fin 2024 – Le chef-d’œuvre de nos collections a trouvé refuge au Musée des Beaux-Arts

A l’occasion des 150 ans de la naissance du courant impressionniste, le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux expose une trentaine de tableaux autour de l’œuvre maîtresse du Musée national des douanes : « Cabane des douaniers, effet d’après‑midi », de Claude Monet.

Acquis par l’État lors d’une vente aux enchères, ce tableau est depuis en dépôt au MND. Pendant la fermeture du musée pour des travaux de rénovation, cette toile est accueillie dans l’aile Rosa Bonheur du MusBA.
Son intérêt, outre son célèbre auteur, est multiple, tant pour ce qui concerne la douane, puisqu’il représente une cabane de douanier, que l’histoire de l’art. Ce paysage fut réalisé lors d’un séjour du peintre à Pourville en 1882 à l’occasion duquel Monet expérimente une démarche qui deviendra systématique dans les années 1890 : la série. Il teste les effets du matin, du soir, essayant de traduire les changements de lumière dans sa peinture, démarche qui fera sa renommée.

Télécharger la fiche de l’œuvre

Plus d’informations sur l’accrochage du MUSBA

Saison Impressionniste © F. Deval, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

Le futur MND

Chaque mois, découvrez en avant goût les thématiques qui seront abordées dans le futur parcours.

Ce mois-ci, retour sur le XIXe siècle.

Après l’abdication de Napoléon en 1815, le repli sur les frontières de « l’ancienne France » entraîne une diminution brutale de la moitié des effectifs douaniers.

La révolution industrielle entraîne une augmentation des échanges internationaux. Le développement de nouveaux moyens de transport (train et bateau à vapeur) bouleversent le travail des douaniers et obligent l’administration à développer des contrôles plus mobiles et complexes. Les agents doivent également s’adapter aux politiques douanières changeantes, oscillant entre la volonté de protéger les productions nationales et un élan de libre-échange.

Le XIXe siècle voit aussi la création en 1831 du corps militaire des douanes. Les bataillons des douanes sont mobilisés pour la première fois en 1870, lors de la guerre contre la Prusse. Suite à ce premier effort de guerre, ils reçoivent en 1875 un insigne : « le cor et la grenade ».

Coup d’œil sur nos collections

Capitaine en grande tenue. Aquarelle d’Ernest Fort, début du XXe siècle
Cachet Restauration (1815-1824)
Tableau historique des bataillons de douaniers. Imprimeries Armand Colin et Cie, 1914

Le MND fête ses 40 ans !

Il y a 40 ans, le Musée national des douanes ouvrait officiellement ses portes au public.

S’il a réellement reçu ses premiers visiteurs le 22 juin 1984, le musée a été inauguré le 22 septembre 1983Le journal Sud-Ouest parlait à cette occasion d’un « événement qui marquera la saison culturelle bordelaise en 1983 ». 
Quelques lignes évoquent le « beau monde » présent lors de son inauguration : « Douaniers en grand uniforme, hôtesses à bibis bleus, liseré rouge, hauts fonctionnaires, élus, militaires et dames fort élégantes : on se pressait, hier soir, à l’entrée du nouveau Musée national des douanes. »

Mais pourquoi un musée des douanes et pourquoi à Bordeaux ?

M. Hoguet, directeur interrégional des douanes, répondait aux journalistes de Sud-Ouest : 
« Il y a deux raisons principales. La première est que les douaniers ont une curiosité naturelle pour leur passé, l’un des plus riches, puisque notre administration est aussi la plus ancienne et que son patrimoine est extrêmement dense, bien que fort peu exploité. L’autre raison, c’est que Bordeaux dispose depuis 1738 de l’hôtel des Fermes du Roy et que ce bâtiment, construit selon les plans de l’architecte Jacques Gabriel, est certainement l’un des plus prestigieux témoignages de l’art de son époque. »

La décision finale revint à la Direction générale des douanes et droits indirects. Elle fut prise en 1980, « année du patrimoine », approuvée par le Ministère de l’économie et des finances et par celui des affaires culturelles dont la contribution financière fut sollicitée. 

40 ans plus tard, le musée ferme ses porte pour un vaste chantier de rénovation de son parcours permanent. Il rouvrira en 2025 avec une toute nouvelle scénographie. Le public pourra y appréhender l’histoire de la douane par le biais d’une scénographie moderne et interactive, adaptée à l’architecture du lieu et à l’image d’une administration en constante évolution.

Henri Emmanuelli (Secrétaire d’Etat chargé du budget) et Jacques Campet (DG des douanes)
Henri Emmanuelli (Secrétaire d’Etat chargé du budget) et Jacques Campet (DG des douanes)
Entrée du musée sur la Place de la Bourse © Douane/ Photographe : Francis Roche
Jacques Chaban-Delmas (Maire de Bordeaux) et Catherine Camboulives (Conservatrice du musée)
Jacques Chaban-Delmas (Maire de Bordeaux) et Catherine Camboulives (Conservatrice du musée) © Douane/ Photographe : Francis Roche

Sauve qui peau

Du CE1 à la 5e : empruntez gratuitement notre valise pédagogique sur le trafic d’espèces protégées

La valise « Sauve qui peau » présente l’une des missions actuelles de la douane : la lutte contre le trafic d’espèces animales et végétales protégées par la CITES.
Cette convention internationale de 1973 vise à réguler le commerce des espèces en voie d’extinction, notamment du fait du braconnage.

La valise contient des supports pédagogiques pour aider l’enseignant à animer la séance et tout le matériel nécessaire à un jeu de plateau.

Télécharger le dépliant de la valise

Informations pratiques
Prêt gratuit de 2 semaines, pour une exploitation en classe.
L’enseignant se procure et restitue la valise au musée.
Réservation au 09 702 75 749.

Atelier pédagogique au sein de votre établissement
Pour les établissements scolaires de la CUB, la médiatrice du musée peut venir animer une séance en classe, accompagnée d’un douanier.
Tarifs dégressifs selon le nombre de classes se succédant sur la même journée :
1 classe : 40 € • 2 classes : 70 € • 3 classes : 100 €
Durée d’une séance : 1h30 

Maître de chien

Retour sur deux siècles de collaboration entre les douaniers et les chiens, fidèles compagnons au flair imparable. 

Les douaniers ont commencé à travailler avec des chiens dès le XIXe siècle, mais leur rôle n’est pourtant réglementé qu’en 1938. L’achat d’un chien est alors à l’initiative des agents, qui les dressent sur leur temps libre.

En 1952, la douane achète 200 bergers allemands et ouvre des centres de dressage pour les entraîner à l’attaque et au pistage. Mais dans les années 1960, l’utilisation de véhicules pour les trafics limite l’usage traditionnel des chiens, qui sont délaissés. Ils font leur retour en 1975 pour la détection des stupéfiants.

En 1983, la formation des « Équipes Maître de Chien » est intégrée à l’École Nationale des Douanes de La Rochelle. Aujourd’hui, il y a environ 250 EMC en douane : 200 sont spécialisés dans les stupéfiants, une trentaine dans la recherche d’explosifs et, depuis 2008, une vingtaine pour le tabac de contrebande. 

Pour en savoir plus : 

Portrait vidéo d’Elisa & Rudy, maîtres de chien

Sur les traces de Newton, chien douanier

Maître de chien (douane.gouv.fr)

Arrestation d'un fraudeur, carte postale, début du XXe siècle
Équipe maître de chien à l’aéroport de Roissy, 1999 © Francis Roche, douane

Fermeture pour travaux

4 décembre 2023 | Le MND ferme ses portes pour des travaux de rénovation du parcours scénographique, jusqu’à début 2025.

L’occasion pour toute l’équipe de se mobiliser autour de ce projet d’envergure, qui nécessite depuis deux ans l’investissement de chacun.

Après le lancement du marché public en août 2022, c’est l’équipe de la scénographe-architecte bordelaise Isabelle Fourcade qui a été retenue. Le projet proposé donnera une nouvelle dimension au musée, plus ludique et didactique. Le public pourra y appréhender l’histoire de la douane par le biais d’une scénographie moderne et dynamique. Différents dispositifs originaux sont prévus au service du propos muséal, pour offrir une meilleure lisibilité du discours. Pour l’occasion, de nombreux objets, uniformes et documents sortiront des réserves pour renouveler le contenu même du parcours.

Un espace d’exposition temporaire permettra de développer une nouvelle programmation culturelle et valoriser les collections sous un nouvel éclairage.

La modularité des espaces est également un enjeu de la rénovation : un tiers de la halle pourra être accessible pour accueillir différents événements.

Nous vous donnons donc rendez-vous début 2025 pour découvrir ce tout nouveau musée.

Télécharger le dossier de presse

Acquisitions du centre de documentation

Acquisitions | Consultez en ligne les listes disponibles          

Les fonds du Centre de Documentation Historique du musée s’enrichissent de nouveaux documents chaque année. 

Retrouvez les mises à jour sur Biblio & catalogues

Le CDH est actuellement fermé à la consultation. Réouverture prévue le lundi 2 septembre 2024. Vous pouvez nous joindre par courriel pour toute demande. Merci de votre attention.